La vieille rue a fait naufrage
C’est regrettable et bien dommage
Qu’il n’y ait plus de troubadour
De rémouleurs de dresseurs d’ours
Adieu la rue amène et sage
Ou fleurissait le papotage
Le bonjour la poignée de main
Ou chacun allait son train-train
Aujourd’hui tout n’est que vitesse
Et les piétons quelle tristesse
Se bousculent sur le trottoir
En feignant de ne pas ce voir
Certains jours ne sachant que faire
Puisque la rue est une artère
J’ai pris ces battements de pouls
J’en appris que le monde…est fou
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