Des convois de caravanes
Sur les routes d’ici et d’ailleurs
Vont et emportent avec eux
Le vent fou de la liberté
Dans un parfum de havane
Quelques guitares en vieux tailleur
Font danser les flammes d’un feu
Aux cordes vocales écorchées
Avec Django dans l’âme
Des Indes aux violons de l’Est
Ils ont de vallées en rivages
Traversés bien de longs hivers
Des convois de caravanes
Pos’nt leur valises et trouvent la sieste
Où on leur laisse droit de passage
Où quelques bras leurs sont ouverts
La peau tannée par le soleil
Les rides creusées avec l’âge
Le noir des yeux brillant de vie
Dans chaque ligne de la main
Avec la Madonne qui veille
Sur le sillon de leurs voyages
Ils vont au gré de leurs envies
Ils vont au gré de leur destin
Avec Django dans l’âme
Les Indes et les violons de l’Est
Il ont tutoyé le hasard
Une fleur entre chaque dent
Des convois de caravanes
N’ont dans les poches de leurs veste
Que quelques petits bouts d’espoir
De rester libre comme avant
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